Quel chapitre on ne peut plus plaisant ! Un véritable délice à la fois sur le plan visuel mais aussi narratif ! Mais parlons un peu de ces bêtes de niveau Dragon (ou supérieur), Genbu et Byakko ! Des noms loin d’être choisis au hasard puisqu’il s’agit de deux des Quatre Bêtes Sacrées du folklore chinois. D’un coté, nous avons Genbu, Tortue Noire du Nord, symbole de l’eau et de la longévité, dotée d’une résistance extrême. De l’autre, Byakko, Tigre Blanc de l’Ouest, symbole de la guerre et du métal, incarnation de la puissance destructrice. Le fait que Blast les désigne comme les « animaux de compagnie » de « Dieu » est révélateur de leur provenance. Manifestement, « Dieu » peut non-seulement accorder des pouvoirs mais aussi les soumettre à sa volonté. Rappelez-vous Sage Centipede, créature sortie tout droit de l’apocalypse, affirmer agir au nom de « Dieu ». Tout comme Sage Ocean au passage. On se retrouve avec des créatures appartenant à toutes sortes de mythologies différentes. Et puis, à coté, on a le doggo de Saitama, Rover-kun !
Sa mise en avant est essentielle au bon déroulement de ce manga. Et je suis ravi que Yusuke Murata X ONE l’aient compris ! Mine de rien, le fait que Saitama considère Rover comme son doggo prouve à nouveau combien il a regagné en humanité. D’ailleurs, en parlant d’humanité, Empty Void a retrouvé la sienne ! Et, cette fois-ci, il est indéniable que Saitama en est la cause directe. Tout comme il l’avait été face à Cosmic Garou lorsqu’il l’avait « zéro punch ». L’emprise de « Dieu » sur Garou s’était alors évaporée de exactement la même manière. On comprend mieux pourquoi Saitama est considéré comme le « Poing qui s’est retourné contre son créateur ». Les prochains chapitres risquent d’être dantesques ! Et quelles doubles pages de folie ! La perspective, le niveau de détail, la grandeur des impacts… Murata nous a fait du Murata et c’est tout simplement magique !
