Ok. Je ne pensais pas que héberger et diffuser des scans était aussi lucratif xD Certes, nous parlons du manga le plus populaire de tous les temps mais quand même !!! Après m’être renseigné, j’ai appris que ces trois Japonais avait accumulé 570.000 euros en un an O_O Via la mise en place d’une licence mensuelle ! Autrement-dit —> En faisant payer un abonnement mensuel à tous les internautes qui souhaitaient avoir accès aux scans. En général, il s’agit d’uploadeurs qui diffusent ensuite les scans sur leurs propres sites de lecture. Pourquoi tant de personnes ont-elle payé un abonnement ? Simple —> Les trois malins avaient accès à un réseau de presse qui recevait les scans plusieurs jours avant la diffusion du Weekly Shonen Jump ! Autant vous dire que l’éditeur de Eichiro Oda (l’auteur de One Piece) et sa maison d’édition, la Shueisha, n’ont pas cherché à comprendre —> Dépôt de plainte —> Procès en justice pour « Diffusion d’une oeuvre sans le consentement de l’auteur et de l’éditeur » + « Exploitation commerciale et financière d’une oeuvre sans consentement de l’auteur et de l’éditeur ».
Autant la diffusion illégale des scans est dans l’ère du temps depuis des dizaines d’années, autant la monétisation des scans illégaux est une pratique plus contestable u_u À raison ! Lors de leur garde à vue, les trois Japonais ont prétendu que ces 570.000 euros avaient servi à couvrir leurs dépenses en matière de serveur d’hébergement. Je n’y crois pas une seule seconde xD Qu’importe le trafic engendré via des scans de One Piece, JAMAIS un serveur ne demande autant de frais ! Le trio a cru qu’ils pouvaient se faire de l’argent facile et ont fini par se faire rattraper par leurs conneries ._. Ce qui est « triste », c’est que les profils de ces trois fans est mignon comme tout ! D’abord —> Shizuka Nagaya, mangaka indépendante de 23 ans souhaitant vivre de sa passion et résidant à Tottori. Ensuite —> Ryoji Hottai, webdesigner de 31 ans fan invétéré de OP habitant à Akita. Enfin, la tête à penser —> Yo Uehara, auto-entrepreneur de 33 ans souhaitant lancer sa boite et vivant à Okinawa. Ryoji et Yo s’occupaient de s’approvisionner en scans via leur dealer (ahah) puis les scannaient avant de les filer à Ryoji. Lequel éditait les scans via un travail de cleaning (pour qu’ils soient tout beaux tout propres) avant de les publier sur le site. Sachant qu’ils disposaient d’un véritable atelier de travail (voir photos) ! Morale de l’histoire ? N’essayez pas de vivre du travail des mangaka ! C’est mal, m’voyez !
