À regarder jusqu’au bout
Pauvre gosse. Aujourd’hui, la mairie de Nice a annoncé qu’elle venait de saisir la justice en vue de poursuivre les parents d’un « Mohammed Merah ». Ou plus exactement Mohammed Nizar Merah ». Objectif —> Forcer les géniteurs à changer le prénom de leur enfant en modifiant de facto son état-civil. La raison est évidente —> Mohamed Merah est le terroriste ayant tué sept personnes en mars 2012. Un militaire et deux parachutistes à Montauban. Trois enfants et un professeur dans une école juive de Toulouse. Il sera définitivement neutralisé le 22 mars suite à un assaut du Raid. Au sein d’un appartement dans lequel il s’était retranché. Depuis, la France a été frappée par une vague d’attentats sans précédent. Et voilà que des parents débiles s’imaginent qu’ils peuvent appeler leur enfant « Mohamed Merah ».
Soit ils ne l’ont pas fait exprès et sont particulièrement stupides. Soit c’est voulu et ils méritent d’être condamnés pour « Apologie du terrorisme ». Ça m’a évidemment rappeléé cette scène du Prénom où le personnage interprété par Patrick Bruel entend appeler son enfant « Adolphe ». Dans une note certes plus légère. Un prénom a une signification et un impact social non négligeable dans le futur d’un enfant. Ce gamin, s’il avait été autorisé à s’appeler Mohammed Merah, aurait vécu un quotidien infernal. Tout ça à cause de parents indignes. L’éducation est tellement importante. Et la voir souillée dès le départ par la bêtise crasse est un sentiment on-ne-peut-plus triste.