Aussi incroyable que cela puisse paraitre, ce constat s’appuie sur des observations scientifiques rigoureuses faites à partir d’un processus qu’on appelle le biofeedback ou encore IRM fonctionnelle (IRMf). Le principe est simple : régler l’instrument sur une région spécifique du cerveau (le centre de la douleur par exemple) et demander ensuite au patient d’associer sa pathologie à l’image d’une flamme (par exemple) retransmise sur un écran.
Le but : faire en sorte de diminuer l’intensité et le diamètre de la flamme. Aucune consigne n’est transmise au patient qui doit se débrouiller de lui-même pour y parvenir mais celui-ci y arrive généralement au bout de quelques minutes. Et là stupeur : la douleur baisse en même temps que la flamme diminue ! Cette dernière étant, pour rappel, connectée à la région du cerveau d’où provient la douleur et faisant donc office de mesure.
Et cela marche également pour les cas de déprimes chroniques à l’exception près que la région du cerveau connectée est cette fois-ci celle du plaisir. Rebelote pour les cas de Parkinson ou plus généralement tout les types de mal-être mental/physique. Fait très positif de ces expériences : les effets ne durent pas que le temps d’une séance mais s’étendent au contraire dans le temps.
Les patients deviendraient ainsi peu à peu capables de projeter leur douleur pour ensuite y appliquer un contrôle. Un peu à la manière des moines bouddhistes/hindouistes et de leurs pratiques de méditation. Quid des possibilités si nous arrivions une bonne fois pour toutes à avoir un contrôle total sur l’ensemble des régions de notre cerveau (oui oui comme dans les mangas) ? Ça laisse rêveur hm.