Que dire sur cet homme si ce n’est qu’il est parvenu à insuffler une vague d’espoir quant à l’arrivée, un jour, d’une paix durable non seulement en Afrique du Sud, mais aussi dans l’ensemble des pays africains. Concrétisant à lui tout seul la fin de l’Apartheid qui séparait population noire, entassées dans des townvilles (banlieues), et minorité blanche, circonscrite dans les centre-villes, l’homme aura également été l’artisan du premier système de sécurité sociale du pays.
Sans compter la mise en place d’un véritable accès à l’école autant pour les homme que pour les femmes qui, enfin, purent exercer des métiers autres qu’infirmière ou femme de ménage. Certes, tous ces effets positifs ne sont, pour l’instant, pas répercutés sur l’ensemble de la population Sud-Africaine. Loin de là puisque plus de la moitié de la population Sud-Africaine vit encore sous le seuil de pauvreté (- 50 euros par mois). Mais Mandela n’a jamais cessé de se battre pour étendre ces bienfaits au pays entier.
Il était à la fois un modèle de sagesse, un modèle de vertu, et, surtout, un modèle de ténacité. Nelson Mandela faisait partie de ces hommes capables d’apercevoir, ne serait-ce qu’une seconde, une lueur d’espoir pour ensuite s’y accrocher jusqu’au bout, quitte à y miser sa vie. Cette lueur, Mandela aura tenté de la montrer au monde entier en espérant, qu’un jour, hommes et femmes puissent s’en inspirer pour créer une société plus juste et plus prospère.
Pour finir, ne fermons pas les yeux sur les pays occidentaux qui, à un moment donné de l’histoire, et alors que Nelson Mandela passait 27 années de sa vie en prison, n’ont pas déployé l’attention et les efforts nécessaires pour le faire libérer. Oui, le chemin vers le rêve de Mandela est encore long, entravé d’amertume, de souffrance, et souvent de vice, mais si un homme est parvenu à s’en débarrasser et à construire un monde meilleur, alors l’Homme en est tout autant capable.