L’individu a depuis été intercepté par les forces de l’ordre marocaines qui l’ont immédiatement incarcéré. Car heureusement, l’existence d’un accord de coopération entre le Maroc et la France a fait que les services de la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) ont pu prévenir leurs comparses de la prochaine arrivée de l’extrémiste à l’aéroport. C’est suite au contrôle du jihadiste que plusieurs armes blanches ont été retrouvées dans son bagage à soute ainsi qu’une bonbonne à gaz. Assigné à résidence depuis les attentats du 13 novembre, le radical avait profité de la lève de l’assignation pour filer au Maroc où il aurait soi-disant emménagé.
Fiché S, cet ancien militaire est connu des services de renseignement pour avoir formé des radicaux à l’islam dans le cadre d’entrainements paramilitaires. Et le fait qu’il n’ait pas été contrôlé à l’aéroport de Nantes s’explique « simplement » par le fait que les armes blanches sont autorisées en soute. De même, la bonbonne à gaz est un combustible et non un explosif —> ce qui lui permet d’être également transporté. Serait-il temps d’encadrer, surveiller voire neutraliser davantage ce type de profil extrêmement dangereux ? Oui, clairement. Et le fait que notre gouvernement ne s’en soit pas encore rendu compte est très inquiétant.