
« C’était une enfant démon ». Tels sont les termes utilisés par les parents de Himiko Toga lorsqu’ils furent interviewés par une chaîne de télévision. Encore et encore, son père et sa mère ont tenté de lui faire réprimer cette partie d’elle même qui souhaitait boire du sang. Ce moineau rouge qui voulait faire « Piou Piou » et danser sur son ventre. […] « Donc même une créature comme toi a un coeur » se moque Dabi alors que Toga sort de son ancienne demeure. « Je voulais juste voir ce que c’était devenu ! ». « Et tu t’es préparée pour la suite, j’espère ? ». « Pour quoi ? ». « En finir avec ce monde pathétique ». « J’y suis déjà préparée ». « Bien… Que tu pleures ou que tu ries, demain sera impartial ». « … ». « Alors autant rire, Himiko Toga ». Ainsi la maison de Toga fut-elle réduite en cendres. « Tu es bon, Dabi ». « Seulement parce que je veux voir souffrir Endeavor plus que tout ». « Hm… ». « Quoiqu’il en soit, sois prête à faire usage de son pouvoir ». Leur oraison funèbre. La Parade de l’Homme Triste. « Allez, on décampe d’ici ».

Si la société était parvenue à intégrer cette enfant démon qui ne demandait qu’à ce qu’on accepte sa différence, peut-être n’en serions-nous pas là aujourd’hui. « Quel est son sens commun ? Pourquoi l’a t-on rejeté ? Pourquoi en sommes-nous venus jusque là ? ». Même s’il est probablement trop tard, Urahara, Deku et Shoto entendent tendre la main à Toga, Shigaraki et Dabi. Ha, si seulement la réalisation était à la hauteur ! Mais cela fait plusieurs saisons que l’animation peine à tenir la route. La scène de fin avec les camps des vilains et des héros se faisant face aurait pu être épique… Heureusement que la bande originale de Yuki Hayashi est toujours aussi sublime. Ça permet de sauver les meubles ! Allez, la suite ! J’imagine que Bones nous réserve tout de même quelques passages sakuga qui feront date. Ha, et quel plaisir de revoir Mirko ! Nul doute qu’elle marquera à nouveau le cours de la guerre.

