Impossible de ne pas avoir la larme à l’oeil en rédigeant ce dernier billet My Hero Academia. Du moins en ce qui concerne les scans, ahah. Ce serait mentir que de dire que j’ai été pleinement satisfait du développement d’un shonen phare des années 2010-2020. Manque de dramaturgie (en particulier du coté des gentils), classicisme ambiant par endroits, manque de développement de certains personnages secondaires… Malgré tout, les points forts de l’oeuvre, chara dev AAA des protagonistes piliers, mise en scène spectaculaire, passion Plus Ultra de l’auteur, rythme satisfaisant, sont si prégnants qu’il m’est impossible d’être déçu. Au contraire, je suis honoré d’avoir pu suivre ce manga dès ses débuts. Et Kohei Horikoshi a de quoi être fier du boulot accompli. Lui et ses assistants sont parvenus à marquer l’histoire du shonen et MHA rejoint sans problème les rangs des grands aux cotés de Dragon Ball, One Piece, Naruto, Hunter X Hunter et Bleach. Allez, peut-être Kimetsu no Yaiba mais, en tant que anime only, je préfère attendre les trois films avant d’avoir un avis final.
Ce fut une aventure pleine de compassion. À l’écoute des rêves et des souffrances. C’est notamment la première fois qu’un shonen se penche autant sur la mise au ban des parias et la nécessité d’une société à les intégrer du mieux possible. De même, et malgré un manque quasi total de répercussions définitives du coté des héros (les seules morts marquantes auront été celles de Nighteye et Midnight en off), les séquelles psychologiques ont, en revanche, été intégrées. En témoigne, par exemple, le devenir de Endeavor. Gros regret, en revanche, de ne pas avoir vu d’éventuels couples pointer le bout de leur nez, ahah. J’étais persuadé qu’au moins Izuku et Uraraka se mettraient ensemble ! Mais ce serait chipoter. D’autant plus que Deku a fini par redevenir un héros au bout de huit années d’infime regret (merci la technologie) ! Sur ce, il ne nous reste plus qu’à conclure le récit des Plus Grands Héros coté tomes et anime. Plus Ultra !