Chapitre assez beau même si plutôt niais sur la forme. Ceci-dit, Kohei Horikoshi tente de s’en détacher en ancrant certains doutes quant à la future réussite de Deku a.k.a. le nouveau héros du peuple. J’imagine que, contrairement à All Might, ces craintes émanent du fait que Izuku n’a jamais été aussi surpuissant que son modèle à l’époque. Bien au contraire, Deku a beaucoup de faiblesses innées dont cette obsession à vouloir sauver quiconque lui « tend la main ». Qui plus est, la plupart des personnes qui croient en Izuku le connaissent personnellement. Là où All Might avait une image de symbole indétrônable dû au fait que peu de monde le connaissent dans sa vie privée. Enfin… Je m’attendais à ce que la petite Eri ait un rôle de Deus Ex Machina mais elle avait surtout besoin d’être réconfortée. La présence de Kota à ses cotés et ses mots auront suffit à la calmer un tant soit peu.
On notera que Erin a besoin d’un certain temps pour restaurer l’énergie de son alter « Rewind ». Si, un jour, elle parvient à maîtriser son pouvoir, autant vous dire que nous assisterons à l’émergence d’un des pouvoirs les plus incroyables du My Hero Academia verse. Peut-être dans l’ellipse finale ? Laquelle promet d’être très émouvante puisque, sauf grosse surprise, Izuku devrait à nouveau devenir quirkless. Mais à jamais le héros du peuple. Je me demande si Kohei entend un jour introduire son père ou s’il a abandonné l’idée. Il faut dire que ce serait très maladroit de faire débarquer le paternel à quelques chapitres de la fin. Où était-il pendant tout ce temps ? Pourquoi n’a t-il jamais eu l’occasion de réconforter son fils et sa femme ? Ça ne fait aucun sens. Même s’il s’avère que le papa à Izuku appartient à la sphère politique des États-Unis (a.k.a. cette silhouette dans l’ombre qui est intervenue de temps à autre). Allez, la suite !
