C’est la première fois qu’on aperçoit All Might enfant, non ? De même pour sa mère. Manifestement, All Might faisait partie de ces garçons passionnés par les super héros. Et désireux d’en devenir un. Combien d’entre nous ont rêvé de la même chose ? Combien d’entre nous continuent d’en rêver ? Pas seulement pour nous mais pour celles et ceux qui nous sont proches. Si ce n’est ces citoyennes et citoyens qui ne demandent qu’à vaquer à leurs occupations. Être en réelle capacité de faire une différence grâce à un pouvoir hors du commun. All Might a été ce gamin qui a réalisé son rêve de fond en comble. Non-seulement a t-il été un héros mais il s’est débrouillé pour devenir le plus grand héros de tous. Hélas pas au point de transformer une société pétrie d’inégalités en tout genre. Voilà pourquoi la fin de son ère est proche. Et j’imagine qu’il en a pleinement conscience alors que le jeune Katsuki émerge de ses cendres.
Voilà un cliffhanger que l’on attendait tous tant celui-ci était prévisible. J’aurais sincèrement préféré que Kohei Horikoshi réalise « l’impossible » en faisant mourir le personnage le plus apprécié de son manga. Mais nous ne sommes pas dans un seinen et cette renaissance nous le prouve. Je me demande d’ailleurs toujours s’il parviendra à réunir le courage de dire « adieu » à son personnage favori qu’est All Might. Tous les indices semblent concourir vers la fin d’une ère et le début d’une nouvelle mais rien ne dit que la mort doit nécessairement faire partie de l’équation. Quoiqu’il en soit, il y aura probablement un Deus ex Machina pour Toshinori Yagi. S’agit-il pour autant du binôme Deku X Kacchan ? Allez savoir. J’ai en tout beaucoup aimé la philosophie de Yagi-san qui vise à se retourner sur le chemin accompli et en apprécier chaque pas.
