Je pense qu’on pourra quasiment tous s’accorder sur la mauvaise écriture de ce combat qui aura oscillé entre niaiserie inappropriée et talk no jutsu un brin agaçant. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai soufflé face à la simplicité des dialogues entre les deux jeunes femmes; Ceci-dit, la conclusion de la joute opposant Himiko Toga à Ochaco Urahara se révèle, à ma grande surprise, plutôt réussie ! Ou disons soignée avec un Kohei Horikoshi nous délivrant des planches d’une beauté certaine. Qu’il s’agisse de la perspective, de la posture ou de la composition globale, Kohei-san fait résolument partie du top du panier eu égard à ses pairs mangaka. Dommage que la lisibilité de l’action soit si confuse. Probablement l’un des aspects les plus compliqué à maîtriser dans un manga. Enfin ! Le plus beau des sourires illumine ce chapitre tout en nous gratifiant de cases saisissantes sur le plan horrifique.
Cette représentation d’une Ochaco enfant tendant son bras à une Himiko monstrueuse qui s’apprête à la tuer est, je dois le dire, somptueuse. On voit que Kohei donne toutes ses forces dans l’ultime arc de son oeuvre parangon ! Quitte à malmener un peu trop sa santé… J’espère d’ailleurs qu’il a pu se reposer durant son break. Quid de la suite ? Le fait que Ochaco ait pu à son tour éveiller son alter tend à prouver que d’autres de ses camarades pourraient suivre sa voie. Kacchan, peut-être ? Quant à Himiko, je suis persuadé qu’elle vient de se faire une nouvelle amie en la personne de Urahara. Laquelle ne manquera pas de lui rendre visite en cellule et de lui répéter à quel point elle dispose du plus beau des sourires. Je me demande si nous allons désormais basculer sur le combat All Might v All For One ou Deku v Shigaraki ? Hm…
