Le procès, actuellement en cours, va déterminer si le père est seul responsable ou si la mère est, elle-aussi, complice du meurtre de son fils. Le 25 novembre 2011, en Seine-et-Marne (village de Germiny-L’Evêque), le corps du petit Bastien, 3 ans, est trouvé nu, gelé et désarticulé « comme un jouet » dans le tambour d’une machine à laver en marche. C’est la voisine du dessous, appelée au secours par la mère, qui témoigne aux assises de l’horrible découverte.
Sur le moment, la mère, Charlène Cotte, explique qu’elle a tenté de réanimer son fils mais n’y est pas parvenue. Quant au père, Christophe Champenois, celui-ci tente de se justifier en expliquant qu’il a voulu punir son fils d’un « mauvais comportement à l’école » sans toutefois se souvenir du motif exact. Et, par « punir son fils », Champenois entend « insérer de force son enfant dans le tambour d’une machine à laver en mode essorage pendant 30 minutes/1 heure ». Pendant les 5/10 premières minutes, les cris de Bastien retentissent à travers la machine, Charlène et sa fille Maud font un puzzle, le père ne se souvient plus de ce qu’il fait à ce moment-là.
Lorsque la voisine découvre le corps inanimé de Bastien, il est déjà trop tard. Un infanticide innommable vient d’avoir lieu sans que les deux parents aient levé le moindre doigt. Et tant bien même le père est celui qui a commis le geste, la mère, elle, n’a rien fait pour l’arrêter. Aujourd’hui, celle-ci déclare avoir été sous l’influence de son mari et qu’elle aimait ses deux enfants même si « Bastien n’était pas voulu » (contrairement à Maud). Reste à déterminer la responsabilité du département de Seine-et-Marne et le fait que Bastien n’ait pas été transféré aux services sociaux malgré 9 signalements de maltraitance. Mes pensées à la petite victime qui ne méritaient pas de tels parents. En espérant que les coupables écopent de la sentence maximale.