Prévu pour ouvrir le 20 janvier prochain, Mega n’en finit plus de déchainer les attentes avec ce que Kim Dotcom annonce comme LE service de téléchargement ultime après le défunt Megaupload. Son arme secrète ? Le cryptage des informations transmise par les fameux uploaders : ceux-là même qui distribuent musique/vidéos/jeux/logiciels sur la toile. Ce qui les rendra pour le coup entièrement invisible et à l’abri d’éventuelles poursuites judiciaires des ayant-droits. De même pour les utilisateurs qui téléchargement et qui se verront remettre une clé crypté unique (inaccessible même pour Mega) pour télécharger le contenu.
Deuxième point qui évitera une redite de la mésaventure Megaupload (dans laquelle Kim Dotcom est toujours empêtré) : l’assignation d’un nom de domaine néo-zélandais. Soit en dehors de la juridiction américaine (rappelons que le FBI avait réussi à fermer Megaupload et Megavideo car ils utilisaient tout les deux l’extension.com). Et cette absence de relation avec les US, Kim Schmitz compte également l’appliquer à ses FAI et hébergeurs de sites web.
Alors les internautes vont-ils se ruer à nouveau sur Mega ? Très probablement. Les raisons en sont multiples : l’absence d’une VRAIE offre légale en France et dans plusieurs autres pays en matière de films/séries TV (même si Netflix devrait peut-être arriver en 2013) + le pouvoir d’achat en berne + + la culture du tout-gratuit inséré dans nos gênes de génération Y/Z.
Il n’empêche qu’aux États-Unis ils ont déjà réussi à endiguer le piratage grâce justement à des offres complètes et abordables (10€ par mois) de type Netflix/Hulu. Et là, pour ceux qui ont les moyens, ce type de service devient très intéressant puisqu’il est possible de visionner ce qu’on veut quand on veut (le délai de disponibilité est immédiat). A voir comment Mega s’insère là dedans mais je reste persuadé que l’écosystème n’en sera pas aussi affecté que ça. Wait & see…
