Ils sont actuellement plusieurs centaines de pompiers à défiler dans les rues de Paris. Paris et bien d’autres villes de France. Cela suite à un appel à manifester qui émane des sept principaux syndicats. C’est une manifestation exceptionnelle qui résulte d’un contexte exceptionnellement grave. À savoir la baisse continue des effectifs et des moyens financiers conjugués à une hausse de la précarité et des agressions à l’encontre des pompiers. Voilà d’ailleurs une chose que je n’ai jamais compris —> Ces jeunes qui s’amusent à caillasser/bastonner les pompiers intervenant dans tel ou tel quartier. Voilà des années que ce type de scénario se répète et rien ne semble être fait pour juguler le problème.
Les #pompiers ont connu + de 21% d’agressions en + en un an et des baisses d’effectifs dans toute la France. Ils attendent notre soutien ! pic.twitter.com/ZduCtPojCC
— Debout la France (@DLF_Officiel) 14 mars 2017
De fait, l’ensemble des pompiers énonce un principe simplisme —> « Moins nous avons de moyens, moins nous pouvons assurer la sécurité civile ». Cadences de plus en plus intenables, épuisement général, raréfaction des unités déployables, vieillissement du matériel et des véhicules. Souvent, un pompier se retrouve à devoir enchainer 24 heures d’intervention payées 16 heures. Parce qu’il n’a pas le choix. Au final, certains pompiers tombent en dépression et, parfois, franchissent le cap du suicide. Sur 250.000 professionnels, les estimations tournent autour de 50/80 suicides par an. Faute d’études officielles sur un phénomène dont personne ne veut entendre parler. En espérant que l’État cesse de faire la sourde oreille et augmente une bonne fois pour toutes ses dotations. Lesquelles n’ont fait que diminuer au fil des années.