Mali : l’armée française intervient

On en parlait il y a quelques semaines, c’est dorénavant chose faite : la France a décidé d’intervenir au Mali pour endiguer la présence des islamistes radicaux dans le Nord du pays. Rappelons que depuis mars 2011, plusieurs groupes djihadistes (dont certains faisant partie des ex-forces libyennes) ont imposé la charria sur cette région avec comme conséquence l’institution d’un système autoritaire et ultra-radical (lapidation des couples non mariés, amputation des voleurs, restriction extrême des libertés etc).

Plusieurs unités militaires ont été déployées sur la capitale du pays Bamako afin de protéger les français sur place et préparer les raids sur les positions islamistes (une ville du sud Konna a dors et déjà été reprise). Cette intervention fait suite à une résolution de l’ONU adoptée le 20 décembre dernier et permettant « le déploiement d’une force internationale au Mali » composée pour l’heure de soldats français, nigérians et sénégalais. D’autres pays de l’Afrique de l’Ouest, sous l’égide de la CEDEAO (Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest), devraient suivre ainsi qu’une partie des forces US par le biais de drones et de forces de ravitaillement.

Mais suite à la mort en Somalie de Denis Allex, otage français et agent de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), du fait d’une intervention militaire, la question se pose sur la sécurité des 8 otages détenus en Mali au Sahel depuis 28 mois. Reste qu’une intervention devient impérative malgré les risques encourus puisqu’on se rend bien compte que les négociations n’aboutiront pas face à ce qui reste des terroristes radicaux.

C’est entre autre pour cela que la décision de la France a été accueillie positivement par l’ensemble des pays occidentaux qui craignent que le nord du Mali ne se transforme à terme en « sanctuaire » de l’islam radical et n’étende davantage son influence dans la région sahélienne (laquelle inclut la Mauritanie et le Nigeria). Baptisée « Serval », l’opération risque bien de durer quelques temps avant qu’on en voit les résultats.

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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