Brûlant ses affaires dans un brasero, Hernan Alvarez se remémore ses derniers instants avec Darius Jones a.k.a. Comanche. « Parce que je t’aimais, j’ai été aveuglé par cette connerie et je n’ai pas vu le mouchard en toi ». Est-ce la même chose pour Mariah ? Du coté de l’intéressée, celle-ci se remet de ses émotions d’hier soir. Ayant failli mourir asphyxiée et brûlée à cause de ce maudit Bushmaster qui lui aura tout volé. Sa fortune et son histoire. Le Harlem’s Paradise. « Non. Pas tout. Il me reste ma fille. Il me reste l’essentiel ». « Comment peux-tu être aussi calme ? » lui demande Tilda. « Ces gens-là nous pourchasseront toujours. À cause de ce que nous sommes. À cause de notre Empire et de ses fondations ». Pour autant, ce que leur a fait Bushmaster ne sera pas pardonné. Jamais ! « En attendant, tu ne dis rien ! ». La police de Harlem ne doit pas se mêler de se conflit.
Il semblerait que cette S02 corrige le gros défaut qu’avait la S01 —> Une deuxième partie largement en deça de la première ! Du fait de la mort de Cornell Stokes dont l’aura n’avait pas pu être contrebalancée par l’arrivée de Diamondback. Qui plus est, même la première partie contenait quelques grosses longueurs malgré sa qualité d’écriture. Ainsi qu’une chorégraphie très moyenne. Ici, tout a été amélioré ! Le rythme est plus tangible et les combats ont plus d’impacts. Fluides et agréables à regarder ! Netflix semble avoir appris de ses erreurs et ça fait plaisir à voir ! Mieux —> Ça redonne la foi après l’avoir quasiment perdu eu égard aux trois ratés de suite que furent Luke Cage S01, Iron Fist S01 et, cerise sur le gâteau, The Defenders S01. Puis les choses se sont améliorées avec une S01 du Punisher exceptionnelle, une bonne S02 de Jessica Jones et, enfin, cette S02 de Luke Cage qui, pour l’instant, convainc en tout point. Même les personnages de Mariah Dillard et Hernan Alvarez qui peinaient à susciter quoi que ce soit en S01 gagnent ici beaucoup de substance.
En partie grâce à leur amour indéfectible l’un envers l’autre. Puis eu égard à leur Character Building. Pour Hernan Alvarez, il s’agit de son amitié avec Darius qui se sera terminée dans le sang. Hernan promettant à la mère de son ami qu’il veillera sur elle. Qu’importe qu’elle ne veuille pas d’argent sale, elle en a besoin et c’est tout ce qui compte. Pour Mariah, il s’agit de l’amour inconditionnel qu’elle voue à Tilda. Un amour qui, au départ, semblait intéressé pour des motifs purement politiques. Mais non —> Mariah aime sa fille et s’il y a eu séparation entre les deux, c’est à cause de Mabel Stokes et du père de Tilda dont le nom reste inconnu. Et s’il s’agissait…de Quincy Purcell Mclever ? Et si le conflit sanglant qui a opposé et fini par tuer les pères de Bushmaster et Cottonmouth n’était pas lié au rhum mais au coeur ? Il faudra attendre un peu avant de le savoir. Autrement, j’ai beaucoup aimé ce moment de vérité entre Luke et son père. Lorsque des tueurs à gage ont tenté de remporter la prime d’ un million placé sur lui par Bushmaster. Au moins, ça permet de ne plus avoir le moindre doute quant à sa nature —> Nous avons ici affaire à un véritable méchant qui n’hésite pas à tuer des innocents pour parvenir à ses fins. Et cela se retournera contre lui. Qu’il s’agisse de sa tempérance au Nightshade ou de la vie de ses proches. À commencer par celle de son oncle.
