« Il a fallu que j’appelle le putain de shérif pour qu’il les embarque ! » raconte une voix d’homme alors que sa voiture s’arrête à coté d’un cadavre d’opposum. Lequel a tôt fait d’être écrasé sous la semelle de l’individu. « Haaaa ! Mais quel trou perdu !!! Bref, je dois y aller… » indique t-il à son interlocuteur par téléphone. « Une nouvelle expulsion m’appelle ». Oui, une expulsion à même cette décharge puante et malfamée. Qui aurait cru que le « locataire » soit si véhément à rester dans son taudis ? « Je vais t’exploser la tête, mon gros ! » le menace t-il en le tenant en joue de sa carabine. « M. Dvorchack, je présume ? » l’interroge le contrôleur assermenté. « La loi sur l’hygiène nous contraint à vous faire expulser de ces lieux ». « Hein ?! » s’insurge le vieillard. « Rien à foutre de votre loi ! ». « Pour vous, j’imagine… » répond sans sourciller le contrôleur. « Mais pas pour les propriétaires des appartements en construction. Tout doit disparaître ! Il vous suffit de signer ces papiers et… ». C’est à ce moment que M. Dvorchack décida qu’il était temps d’introduire Otto à M. Le Contrôleur.
Ce fut un épisode…spécial. À la fois glauque, cracra et drôle. Pauvre toutou ! Condamné à mourir liquéfié et absorbé par ce monstre-décharge répondant au nom de Otto. J’avoue avoir du mal à comprendre l’intérêt de cette histoire si ce n’est celui de nous faire rire à moitié. Entre ce bon vieux Pearly qui meurt le bambou à l’air et notre contrôleur assermenté qui finit par servir de quatre heures, difficile de comprendre où ont voulu en venir les scénaristes ! Il fallait bien que Love, Death & Robots ait le droit à des récits moins marquants que d’autres… Si au moins nous avions eu davantage d’indices sur la genèse de Otto-kun ! Comment est-il arrivé à la vie ? Radioactivité ? Expérience illicites ? Et de quelle façon lui et M. Dvorchack se sont-ils liés d’amitié ? Nous ne le saurons sans doute jamais.
L’épisode est une métaphore 😉
Hooo…