Pour son plus grand malheur ? Il faut croire que oui. Mais avant d’aborder ce sujet, précisons que le Japon est depuis plusieurs années le premier client sur le marché noir en matière de loris lents. La raison est évidente : ces mini singes sont hyper kawaii. Leurs yeux ronds et grands, leur visage apitoyé et craintif et leurs petites mains promptes à saisir n’importe quoi font que le Loris est rapidement devenu un animal de compagnie tendance. Sans compter sa rareté qui permet aux propriétaires de se distinguer socialement de la masse (le prix moyen d’un loris équivaut à 6.000 $). Mais voilà, le Loris n’est PAS un animal domestique.
Premièrement, ses yeux sont hyper sensibles à la lumière artificielle et il lui faut généralement un environnement nocturne pour ne pas se trouver dans un état constant de stress voire de douleur. Deuxièmement, le loris lent supporte mal le contact humain et réagit souvent de manière apeurée et défensive face aux différentes interactions. Sans compter la pratique du chatouille qui s’apparente à de la torture chez l’animal. Enfin, le loris lent est une créature très sociale et qui supporte mal l’exclusion. Or, la plupart du temps, un propriétaire de loris n’en prend qu’un et pas deux u_u En espérant que ces informations parviennent à sensibiliser les japonais sur l’achat de ces animaux. Ils ne sont tout simplement pas faits pour la vie urbaine.
