Décidément, entre le Point et Libé, j’ai l’impression que certaines rédactions font tout pour jeter de l’huile sur le feu. Comme si le contexte n’était pas assez explosif entre la communauté musulmane que certains assimilent de plus en plus à des « radicaux en sommeil » et le reste des citoyens français. Ici, il s’agit d’un papier de Luc Levaillant à l’encontre des femmes musulmanes voilées qui a mis le feu aux poudres. Et pour cause, celui-ci les accuse de n’être ni plus ni moins que des apôtres, au mieux silencieuses, au pire actives et rafalant « les terrasses à la kalach», de l’islam radical.
Ciblant notamment les femmes voilées en abaya (recouvrant tout le corps sauf le visage contrairement à la burka), Levaillant en dresse un portrait peu reluisant et un brin misogyne. « Soeur désolée et désolante des beurettes sonores et tapageuses », « Loi de 1905 dont elle ferait plutôt des confettis », « asservie volontaire », « bourrelet charmeur » et j’en passe. En tout cas, il est assez surprenant de voir un tel papier publié par Libération qui se revendique de base comme un journal progressiste et peu à même de céder à ce type d’accusations. Interpellée sur le scandale, la rédaction a indiqué qu’elle n’était que le messager et ne cautionnait pas forcément les billets publiés sur sa plateforme. Oui…
La réponse de Libé
