Plutôt que de s’intéresser d’abord aux androgynes, qui eux naissent avec deux sexes et choisissent ensuite, via opération, quel sexe ils souhaitent garder, la Commission des droits de l’homme a préféré s’intéresser à la population transsexuelle. Décision qui, à n’en pas douter, risque de susciter une belle polémique dont on avait peut-être pas forcément besoin au vu du contexte actuel.
Reste que c’est une bonne nouvelle pour les concernés qui pourraient du coup être reconnus civilement tels qu’ ils se sont toujours sentis : homme ou femme. Inutile par contre d’imaginer la réaction des opposants au mariage pour tous pour qui une telle décision consacrerait la « négation du lien entre le corps et l’identité sexuelle ». Une chose est sure cependant : on a pas fini d’en entendre parler.