Alors que le cheerleading ne représente, en France, qu’un sport mineur, il est en revanche un véritable phénomène culturel dans son pays d’origine : les US. À partir de ce constat, il n’est pas étonnant de voir certaines cheerleaders accéder à une notoriété digne de véritables stars. Or, à ce petit jeu là, Instagram s’est rapidement imposé en outil indispensable pour faire parler de soi. Avant, on idolâtrait les cheerleaders dans les cafets, maintenant, c’est sur Insta.
Photos sexy, photos kawai, photos en couple, photos make-up, photos display à la gym/piscine/whatever : tout est bon pour attirer l’attention de centaines de milliers de followers. Car, chez la plupart des adolescentes, être cheerleader signifie faire partie du top. Un peu comme être footballeur américain chez les mecs. Problème : sur Instagram, tout le monde peut follower tout le monde. À moins d’avoir un compte privé mais là, vous ne serez pas famous.
Du coup, cela implique d’avoir à faire à des pervers/pedo/weird guys qui ne se priveront pas d’envoyer des commentaires salaces à des filles qui, bien souvent, n’ont même pas encore 16 ans. Sachant que certaines d’entre elles postent régulièrement des photos en maillot de bain ou bikini histoire d’afficher leurs belles silhouettes sportives. Ceci-dit, outre les pervers, la plupart des fans sont souvent des jeunes filles qui ne rêvent que d’une chose : avoir la vie de leurs idoles.
Ainsi, certaines des cheerlaeaders les plus famous, telles que Carly Manning ou Gabi Butler, font l’objet d’un véritable culte chez les ados de 10-16 ans. D’autant plus Carly s’est mise en couple avec un « populaire » d’Instagram : déchainant les passions et envies des fans. Quitte à ce que ça vire vers l’obsession (cf ci-dessous), la jalousie, et, inéluctablement, le complexe d’infériorité.
