À partir de 11:30
Hallucinant. Et après on se demande pourquoi la polémique ne cesse d’enfler autour de cette association humanitaire se revendiquant elle-même « ONG islamique » sur son compte Twitter. Pour rappel, son fondateur Moussa s’est fait incarcérer le 22 décembre 2015 au Bangladesh car suspecté d’activités en lien avec le terrorisme. Brièvement libéré, le Ministère de la Justice a fini par rejeter le jugement et Moussa est à nouveau mis en prison. En parallèle, les internautes apprennent que l’association humanitaire Baraka City, est suspectée d’avoir des liens avec des organisations salafistes (soit en faveur du jihad). Et donc, afin de défendre Moussa, le représentant de Baraka City, Idriss Sihamedi, fut invité aujourd’hui dans Le Supplément d’Ali Baddou (Canal Plus). Autant dire que ce fut une interview très gênante.
Non seulement apprend t-on que ce représentant refuse de serrer la main aux femmes en accord avec sa vision de l’islam (soit, il fait ce qu’il veut après tout) mais on apprend surtout qu’il refuse de condamner Daesh et présente Baraka City comme une « alternative » à cette organisation terroriste. Et là, rien ne va plus. Pourtant, et comme à chaque fois qu’on aborde ce type de sujet, certains musulmans ont continué à soutenir Idriss parce qu’il n’avait « pas à se justifier ». Mais en quoi condamner Daesh revient à se justifier de quoi que ce soit ? On condamne unilatéralement et puis c’est tout. D’autant plus lorsqu’on a de telles suspicions sur le dos. Suite à l’émission, Baraka City a tenu à s’exprimer sur sa fanpage en expliquant grosso modo qu’ils ne pouvaient pas condamner Daesh car cela mettrait en danger la vie de leurs humanitaires dépêchés en Syrie. Soit, mais dans ce cas il aurait fallu répondre quelque chose du type « Je ne peux pas répondre à cette question pour des raisons de sécurité ». Ou alors on refuse de passer dans une émission de grande écoute.
Le seul moment ou je ne sert pas la main aux femmes.. C est quand je sort des chiottes