C’est un rapport d’inspection interministérielle qui met en avant cette « légère anomalie ». Laquelle, si on en croit les concernés, serait actuellement en « cours de régularisation ». Il n’empêche : 40.500 personnes employées au black, cela signifie « Pas de fiches de paie, pas d’indemnités salariales et encore moins de protection sociale ». Bref, ça fait tâche. D’autant plus lorsque ça se passe en plein Ministère de la Justice.
Rémunérés à l’heure, ces prestataires (médiateurs, experts, interprètes, etc) travaillent dans l’établissement sur une base quotidienne et, étant au noir, ne reversent aucune cotisation. Mais pourquoi se réveille t-on maintenant et pas avant (la pratique s’étalant depuis au moins 1999) ? Aucune idée. Peut-être ce genre de pratiques était-elles considérées comme « inhérentes à la fonction » jusqu’alors. Puis si ça permet d’alléger les dépenses de l’Etat (à défaut de donner l’exemple)… Sacré pays <_<