GTA, Modern Warfare, Halo : tout ces titres pourraient bel et bien disparaitre d’ici l’horizon 2015 si on s’en réfère aux avertissements à peine voilés du vice président Joe Biden envers l’industrie du jeux vidéo. Pourquoi maintenant ? La raison est simple : depuis les évènements de Newton et la vendetta d’Obama contre la NRA, toutes les mesures sont prises pour tenter de juguler la violence.
Et, comme bien souvent dans ce type de situation, les jeux vidéos violents sont accusés d’y avoir une part de responsabilité. Ce qui n’est toutefois pas encore le cas ici : la Maison Blanche n’ayant fait que convoquer les plus grands éditeurs (Electronic Arts, Take 2, Activision, Epic Games…) pour avoir leur avis sur la question.
La NRA était d’ailleurs elle aussi convoquée et ne s’est quant à elle pas privé pour mettre en cause l’influence des jeux vidéos violents sur le passage à l’acte de meurtriers comme cela a pu être le cas dans l’affaire du Connecticut. Riposte programmée des éditeurs à travers une lettre blanche implorant l’administration Obama de ne pas se tromper d’ennemi.
Lettre qui sera plus ou moins écouté selon les prochains résultats d’une cellule d’étude visant à enquêter sur les plausibles liens entre violence et pratique régulière des jeux vidéos. Bénéficiant d’un budget de recherche estimé à 10 millions de dollars, l’objectif sera entre autre de savoir si la pratique d’un GTA favorise le développement d’une pathologie chez le joueur l’amenant à prendre une arme et tuer des civils. A voir comment cela évolue par la suite donc même si l’idée d’une interdiction pure et simple des dits jeux vidéos nous parait peu plausible.