Mardi, 17h41 : Suarez apprend que les voleurs ont repris la construction du tunnel. Probablement pour s’échapper une fois qu’ils auront amassé leur butin. « Il ne leur reste que deux mètres à creuser. Ensuite, ils devraient déboucher à cet endroit » l’informe l’un de ses sulbaternes. « Un égout situé à environ 15 mètres du bâtiment ». Il ne reste plus qu’à Suarez de prévenir Raquel. Si celle-ci voulait bien répondre… Or, il s’avère que Raquel Murillo a plus important à faire. « Tu sais ce que les coupables font sur les scènes de crime ? Ils parlent sans cesse. De la météo. De la politique. Ils plaisantent parce qu’ils sont nerveux. Parce qu’ils ne supportent pas le silence. Contrairement à toi, Sergio ». Oui. Il est temps d’extirper toutes les informations nécessaires au Professeur. Avant de s’en débarrasser. Agit-elle par professionnalisme ou par pure colère ? « Quelle question ! Évidemment que j’agis par colère !!! Je vais te tuer, Sergio ! Je vais te tuer et ensuite je brûlerai ton corps !!! ».
L’épisode le plus marquant depuis le début de la série. Non pas parce que Raquel et Sergio réalisent qu’ils sont amoureux l’un et l’autre. Mais parce qu’un père, Moscou, s’est jeté droit dans les bras de la Mort parce qu’il culpabilisait d’avoir abandonné la mère de son fils. Parce que celle-ci était camée comme jamais et qu’il n’en pouvait plus. Alors il l’a abandonné dans un rond-point alors qu’elle venait chercher sa énième dose de crack. « Au lieu de l’aider, tu l’as jeté dans un ghetto comme un chien enragé !!! Quand on en aura terminé, toi et moi, c’est fini ! Denver et Moscou, voilà ce que nous représenterons l’un pour l’autre ! Littéralement !!! ». Pas étonnant que le vieil homme ait pris tant de risques pour aider Tokyo à revenir dans La Fabrique. C’était pour lui une façon de s’amender. Ne serait-ce qu’un peu. Je ne suis par contre pas certain que Tokyo le prenne ainsi
« Tu survis en écrasant les autres ». Voilà ce qu’avait dit Moscou à Tokyo. Parce qu’elle était en train de flirter avec une otage, Alison Parker, et qu’il avait cerné sa nature destructrice. D’ailleurs, l’intéressée en a plus ou moins conscience. Mais elle ne peut s’empêcher d’être elle-même. Quitte à ce que cela provoque la disparition de celles et ceux qui l’entourent. Damn ! Il ne reste plus que trois épisodes et je suis de plus en plus persuadé qu’il n’y aura pas de Happy Ending. Mais plutôt une fin dark avec quelques beaux moments. L’impossibilité de Raquel à tuer l’homme qu’elle aime alors qu’il lui fait perdre conscience en fait partie. Et il est probable que le discours d’adieu de Moscou à Denver rejoigne cette catégorie. Dire que tout ça est parti d’une énième injustice sociale ! Sergio cloué dans son lit d’hôpital. Et son père mort parce que suffisamment désespéré pour tenter d’attaquer une banque. Afin de payer les soins de son fils. Chienne de vie.
8/10
*Coup au Coeur*
