C’est à l’issu de la conférence pour le climat de la COP21 que le photobombing a eu lieu. Ça aurait dû être un cliché « historique » mais ce que le photographe ne savait pas, c’est que Ikililou Dhoinine, président des Comores, était un sacré farceur. D’où ce photobomb en plein milieu de la poignée de mains entre le président Israélien Benyamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Et il a eu raison ! Car cette fameuse poignée de mains n’a aucune signification tangible si ce n’est la nécessité de sauver les apparences. Concrètement, le conflit israélopalestinien continue de s’enliser dans la violence avec d’un coté, la poursuite de la colonisation en Cisjordanie par Israël et de l’autre, l’intifada des couteaux menée par des palestiniens. En bref, ce photobomb, de par son caractère absurde, permet de lever le voile sur toute la vacuité du dit-moment. Bien joué, M. Dhoinine !