Une situation malheureusement loin d’être exceptionnelle. Réalisée dans le cadre des concours annuels Nikkon Festival, « Je suis à l’heure » montre toute la lâcheté de certaines personnes qui, face à l’agression d’une femme, choisissent volontairement de regarder ailleurs. Alors qu’il y a pleins de manières d’intervenir : déjà, observer la scène et, en fonction de ou des agresseurs, choisir de réagir directement ou, au moins, prévenir la sécurité.
Ici, la scène est d’autant plus grave que la femme se fait violer et qu’il y a plusieurs passagers dans le train. Même si ça m’étonnerait franchement qu’il n’y ait VRAIMENT aucune réaction en situation réelle. Il n’empêche que c’est déjà arrivé et que l’être humain peut s’avérer incroyablement égoïste face à la possibilité de risquer d’être blessé alors qu’un de ses semblables est en danger.
Récemment, je pense à cette agression d’une jeune femme à Lille qui, alors que le métro était bondé, s’est fait agressée sexuellement. Plus glauque, cette expérience sociale où des gens ordinaires étaient témoins d’une fausse tentative de meurtre. Oui, il y a de quoi à avoir honte de certaines réactions. Heureusement qu’il en existe encore quelques uns pour prendre les bonnes décisions. Si nous le faisions tous, et ce de manière systématique, il y aurait beaucoup moins d’agressions en France.