Un choc pour toutes celles et ceux qui la supportaient. Et c’est peu dire qu’ils étaient nombreux tant l’histoire de Jacqueline Sauvage, 68 ans, est édifiante —> Condamné pour le meurtre d’un mari qui n’a eu de cesse de la frapper et de la violer pendant 47 ans. Elle puis ensuite ses trois filles. Une violence physique et verbale endurée qui a fini par faire craquer Jacqueline qui a abattu son monstre de mari de trois coups de fusil dans le dos. C’était le 10 septembre 2012. Le lendemain, Jacqueline apprend que son fils s’est suicidé par pendaison la veille du meurtre. Lui-aussi était victime de violences de la part du père.
Presque quatre ans plus tard, Jacqueline se trouve encore sous les barreaux. Et cela malgré une une grâce partielle signée par François Hollande le 31 janvier 2016. Aujourd’hui, les magistrats du tribunal d’application des peines de Melun viennent de rejeter sa demande de libération conditionnelle. Cela malgré un avis favorable du parquet. Les magistrats expliquent leur décision par toute une batterie d’éléments indiquant que la légitime défense invoquée par Jacqueline n’est pas crédible (voir ci-dessus). De même, ils se reposent sur l’avis défavorable d’une expertise psychologique et médicale. Laquelle estime Jacqueline trop « dangereuse » pour être libérée. Alors même que ses trois filles la soutiennent depuis le début. Autant dire que cette décision suscite d’ores et déjà moult colères sur les réseaux sociaux. Et ce n’est que le début.
Pour @EvaDarlan, #JacquelineSauvage est devenue le symbole de la défense des femmes battues » #CàVoushttps://t.co/HEkpKDYULp
— C à vous (@cavousf5) 1 février 2016
