Trump: If Clinton picks judges, "nothing you can do, folks — although the 2nd Amendment people, maybe there is." https://t.co/7oFn4JE2D8
— NBC Nightly News (@NBCNightlyNews) 9 août 2016
« L’incident » date de deux jours mais n’a pas fini de susciter la fureur aux États-Unis. À raison. Nous sommes le mardi 9 août lorsque Donald Trump, candidat républicain à la Maison Blanche, s’en prend à sa rivale démocrate Hillary Clinton lors d’un meeting avec ses partisans. Celui-ci lui reproche notamment d’être contre la libre circulation des armes à feu dans le pays et par extension contre le 2nd amendement de la constitution US. Laquelle garantit le droit à chaque citoyen de s’armer et répliquer s’il estime sa vie en danger. « Hillary souhaite abolir le 2nd amendement […] Et si elle parvient à choisir les juges [de la Cour Suprême], vous ne pourrez rien y faire, les amis ! Quoique, le 2nd amendement est toujours de vigueur ! Il y a peut-être quelque chose à faire, je sais pas… ».
Certes, la ligne rouge avait été dépassée depuis fort longtemps avec Donald Trump mais là, il s’agit de la limite de trop. Un « incident » que n’a pas hésité à exploiter Hillary Clinton en avançant fort justement qu’un tel homme prompt à recommander la mise à mort de ses adversaires ne pouvait pas faire un bon président des États-Unis d’Amérique. Et encore moins un Commandant en Chef disposant de l’arme nucléaire. Résultat —> Hillary n’a de cesse de s’envoler dans les sondages et de plus en plus de soutiens républicains rejoignent sa cause. Finalement, il semblerait que le duel entre le moindre mal et la bêtise humaine ne soit pas si serré que cela.