Ivre le jour de la rentrée au lycée. Bien joué, Patty ! Et ce n’est pas son alcoolique anonyme de mère (absente pour 4 jours) qui va arranger les choses… Mais voyons le bon coté des choses —> Sans mère à la maison, autant sécher ! Qui plus est, Patty n’a besoin que d’un professeur —> Le sublime Bob Armstrong ! […] « Depuis quand as-tu entendu parler d’une Miss Beauté n’allant pas à l’école et vivant comme un trou ?! » lui reproche son sensei. « Est-ce que ta mère sait que tu es là, au moins ? ». « Elle est en voyage… Donc vous êtes responsable de moi ! Je peux vous appeler papa ? ». Ho, Patty. « Absolument pas » répond Bob. Un peu dégoûté par cette proposition malvenue. Mais reprenons nos esprits ! « Aujourd’hui est le jour où nous allons écrire ton histoire ! ». Et ça commence par faire sa rentrée en mettant TOUS ses atouts en valeur.
Ok, j’adore cette série ! Du second degré à gogo qui ne se cache pas le moins du monde et emmerde les associations pro-qqch. Entre la victime « clodo », « Patty la truie », Bob « Bukkake » et « l’espoir blanc » de Bob, Insatiable enchaine les poncifs avec une dérision assumée ! Et c’est ce qui rend la chose magique ! Clairement ,si vous n’êtes pas capable de prendre un minimum de recul sur Insatiable au bout de deux épisodes, autant vous arrêter tout de suite. Parce que j’ai le sentiment que ça va continuer de plus bel ! Et qu’importe l’accumulation grossière de facilités scénaristiques, la force de cette série se trouve ailleurs. Entre autre —> Dans la bêtise de personnages cliché et le ridicule confinant à l’absurde de leurs mises en situation. Pour peu que l’écriture ne se heurte pas à une panne d’inspiration, c’est un gros « Oui » pour l’instant ! J’espère que la nature démoniaque de Patty va nous donner de belles revanches sur un plateau d’argent ! Huhu.
