« Il y a des filles qui ont une enfance heureuse et équilibrée » raconte Patricia Bladell. « Avec un équilibre sain eu égard à la nourriture et au sport… Ces filles-là sont des pétasses ». Hm, okay. De fait, il semblerait que Patty ait toujours eu un rapport difficile avec son corps. « J’ai fait mon premier régime à l’âge de 8 ans » poursuit-elle. « Et je me souviens avoir toujours été insatiable ». Quid de son adolescence ? Une haine perpétuelle d’elle-même. Les moqueries et autres blagues cruelles à l’école primaire, au collège et au lycée n’ont pas aidé. « Pendant que mes camarades perdaient leur virginité, j’étais chez moi en train de combler un autre trou ». Jusqu’au jour où toutes ces années de dépression l’amenèrent à rencontrer Bob Armstrong. Via son fils, Brick Armstrong ! Un beau gosse qui l’avait recalé alors qu’elle pensait avoir une chance avec lui. Résultat —> Patty frappa un SDF qui l’avait traité de grosse. « Etttt voilà comment j’ai rencontré Bob ».
Bien ! Il va falloir prendre Insatiable au second degré constamment ahah. Ceci-dit, et pour peu qu’on le fasse, Insatiable dispose d’un sacré potentiel ! Entre Bob Armstrong le pédophile qui ne l’est pas vraiment (je le soupçonne au passage d’être gay as f*ck). Regina, la bonimenteuse de 5 ans d’âge mentale. Dixie Sinclair, la bombasse bête et transphobe (mais elle est bombasse). Barnard le cinquantenaire parfait (même si, perso, je ne le trouve pas si parfait). Sa fille, Magnolia, ultra belle et ultra populaire. Sa femme, Etta Mae, ultra belle et ultra populaire-bis (même si perso…). La BFF de Patty qui la suit partout et la kiffe (sexuellement) depuis toujours. Et, enfin, Patricia Bladell qui, après avoir perdu 30 kilos, est insatiable de revanche envers ces bullies qui l’ont martyrisé durant tant d’années. Au début, je pensais que Insatiable allait défendre la cause des femmes rondes avec une femme ronde en lead mais ce n’est pas du tout le cas, ahah. À voir.
