Laul. Afin de, je cite, « protéger les enfants de la prostitution et du libertinage », le responsable éducatif Muhammad Rasyd compte mettre en place un test de virginité sur tout le long des années lycées. Projet de loi qui se voit être soutenu par certains hommes politiques intégristes. Concrètement, cela se traduirait par le fait de contrôler l’hymen de toutes les élèves de sexe féminin âgées entre 16 et 19 ans. Hormis le trauma évident d’une telle pratique, il faudrait peut-être dire à ce chère Rasyid que la sexualité des adolescents ne concerne que eux-mêmes et que, au mieux, l’État peut mettre en place des leçons d’éducation sexuelle.
Or, bien que rejetée par le ministre de l’Education, ce n’est pas la première fois qu’une telle initiative tente d’être validée par le Parlement indonésien. Déjà deux fois par le passé, des politiciens, que l’on pourrait plutôt appeler religieux, ont tenté de légiférer sur la mise en place de tels tests qui seraient ensuite communiqués aux parents et pourraient avoir un impact sur la scolarisation des lycéennes. Heureusement que ce type d’individu ne constitue pas la norme là-bas.
