Tant qu’il existera des scènes comme celles-ci, personne ne pourra contredire ceux qui affirment que « L’enfer, c’est ici ». D’autant plus que c’est bel et bien la réalité pour toutes ces personnes n’ayant pas eu le luxe d’être nées dans un pays épargné par les horreurs de la guerre. Et, chaque fois que je vois ces images de bombardement et de massacres en masse, je saisis à nouveau la chance que j’ai d’être ici.
Eau potable, appart, transports en commun, hôpitaux, assurances, cinéma, expositions, bars, restaurants, clubs…tant de choses qui se seraient révélées impossibles si la France avait été en guerre. Voilà pourquoi il est bon de relativiser nos déceptions quotidiennes. Nous, au moins, vivons dans la « bonne » partie du monde. Celle où il est encore possible d’espérer s’en sortir et réaliser ses rêves. Alors qu’ailleurs, d’autres espèrent seulement survivre. Ne l’oublions jamais.