C’était à prévoir : l’armée algérienne a attaqué hier soir les prises de position islamistes sur le site gazier. Fatalement, plusieurs otages sont morts des suites de cette intervention (une trentaine selon les dernières informations dont un français) et d’autres pourraient suivre vu que l’usine n’a pas encore été complètement reprise. A noter que parmi les ravisseurs djihadistes tués il y avait un français.
Mais cette opération s’avérait malheureusement nécessaire dans la mesure où une reddition de l’Algérie à l’Aqmi (plus précisément la Katiba des « Signataires par le sang ») n’aurait entrainé que davantage de prises d’otages par la suite. Et dixit un rescapé français qui se serait retranché dans sa chambre durant presque 40 heures, la majorité des ravisseurs auraient été tués par les forces algériennes.
Ce n’est d’ailleurs pas le seul employé du site à avoir suivi cette consigne de sécurité : trois Britanniques s’étaient également cachés dans un faux plafond ainsi qu’une personne blessée rapatriée depuis à l’hôpital. Pour ce qui est des réactions internationales, la plupart des pays concernés ont continué à mettre l’emphase sur la sécurité des otages tout en ne condamnant pas pour autant l’intervention des militaires algériens à l’exception notable du Japon.
En attendant, un groupe de preneurs d’otages serait toujours retranché à l’intérieur du complexe gazier mais ne devrait pas tarder à succomber à l’assaut des forces spéciales. Assaut qui risque d’être meurtrier puisqu’un des notables de la région a affirmé qu’il ne restait « aucune chance aux négociations avec les preneurs d’otages » : ces derniers étant « des assoiffés de sang qui sont prêts à mourir et à tuer le maximum de personnes ».
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