Il aura fallu dix minutes pour citer un à un les noms, prénoms et âges des 130 victimes des attentats à Paris. Un moment à la fois émouvant et glacial. Si seulement il ne s’était agi que du froid. Mais non. À travers la Cour des Invalides régnait ce matin un sentiment de tristesse et de profonde injustice : 130 âmes qui avaient toute la vie devant elles et se sont fait faucher par des lâches aux émotions mortes. Pourquoi un tel drame ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Toutes ces disparitions subites auraient-elles pu être évitées ? Tant de questions qui justifient la colère et le chagrin de proches qui ont tout perdu et doivent tout reconstruire.
Voilà pourquoi certains proches des victimes n’ont pas souhaité participer à la commémoration. Car ce serait trop facile. Trop simple. Et qu’importe la décision de tout un chacun, celle d’être présent ou non, de participer ou non à cet hommage national, respectons leurs douleurs et comprenons pourquoi ces personnes souffrent et à quel point leur ressentiment est légitime. Ensuite, concentrons-nous sur ce qui fait notre force et nous permettra de vaincre l’ennemi. À savoir notre soif de liberté, inébranlable et inextinguible. Ainsi que notre volonté farouche à combattre tous ceux qui tentent de nous l’enlever. Mes pensées aux victimes de la barbarie, à leurs proches et à leurs familles. Nous vaincrons. Ensemble.
courage aux blessés qui ont en plus perdu un être chère .
il faut les honorer et faire qu’ils ne soient pas partis pour rien ! courage a vous,vous n’êtes pas seul.
s’il existe autre chose … ils nous regardent.