Il y a des fois où on se dit que les médias n’ont vraiment rien à faire pour en arriver à initier un débat sur la question « Est-ce que Hollande aurait dû parler de son opération de la prostate ? ». Sérieusement, ça devient embarrassant. D’autant plus qu’on ne parle pas d’un cancer, ce qu’avait François Mitterrand, mais d’une opération somme toute bénigne. Donc je veux bien qu’on ait un gouvernement transparent, mais à un moment donné, il faudrait peut-être savoir distinguer ce qui est grave de ce qui ne l’est pas.
Certes, le passif des présidents à ce sujet n’encourage pas à la confiance. Que ce soit pour Mitterrand, lequel communiquait des faux bulletins de santé, Georges Pompidou, qui décédera de sa maladie alors qu’il était en fonction, ou bien encore Jacques Chirac et son mini AVC en septembre 2005. Pour autant, ne cédons pas à la paranoïa. D’autant plus que Hollande communique régulièrement sur son état de santé depuis son accès à la présidence. Fausse polémique donc.