Harcelé après avoir torturé et tué un chat, il se suicide

Est-ce que je vais choquer en disant que sa mort ne m’affecte pas le moins du monde ? Condamné à 6 mois de prison ferme pour avoir, avec deux autres hommes, torturé un chat en le frappant jusqu’à ce que mort s’ensuive, un jeune Ardennais de 24 ans a fini par se pendre à son domicile. Non pas parce qu’il était pris de remords après avoir brisé les pattes et le dos d’un chat (qui succombera à ses blessures plusieurs heures plus tard) mais parce que son profil Facebook était envahi H24 d’une centaine de messages le harcelant/menaçant.

Pour retracer l’histoire : si les trois sous-hommes ont pu être appréhendés par la justice, c’est parce qu’une jeune fille a eu la présence d’esprit de filmer la vidéo puis de la publier sur les réseaux sociaux . Alors en garde à vue, le principal acteur, celui-là même retrouvé mort, déclare « J’en ai déjà buté deux chez ma mère avec une carabine, je ne suis pas ému, je n’aime pas les chats ».

Ok, moi non plus, je ne suis pas fan des chats : ce n’est pas pour autant que cela fait de moi un meurtrier psychopathe dénué du moindre sens de l’empathie. Alors, non, désolé mais je ne suis pas désolé par son suicide et le fait qu’il ait été harcelé. Un animal est un être vivant doué d’émotions et, par conséquent, éligible au même respect que n’importe quel être humain.

Forcément, son suicide a engendré une vague de réactions sur Facebook : à commencer par sa copine (voir première image) qui ne comprend pas pourquoi tous ces internautes lui ont « ruiné sa vie ». Et bien, peut-être est-ce parce qu’il a gratuitement torturé et tué un chat qui n’avais rien demandé à personne. C’est en le torturant à mort qu’il s’est lui-même attiré cette vindicte sociale. Alors non, je ne suis pas le moins du monde affecté par la mort de ce genre de personne. Et tant pis si ça choque.