5 heures du matin : Il est l’heure de se mettre au boulot. Mais avant de décoller, Beth fait en sorte d’écrire des petits mots pour chacun de ses enfants. Hors de question qu’ils se sentent négligés. Du coté de Leah, celui-ci est de plus en plus à l’aise avec ce rôle de père au foyer. Il semblerait que les Boland aient enfin trouvé leur rythme de croisière ! « Mais jusqu’à quand ? » s’interroge parfois celle qui blanchit des tonnes d’argent sale. C’est une chose d’être riche comme Crésus, c’en est une autre d’avoir une santé qui tienne un minimum la route. « Une pause s’impose ». […] En retard pour le spectacle des enfants ! Mais au moins est-elle là. « J’ai raté quoi ? ». « Un gamin a vomi sur ses sandales ». « Ha ! ». Et, tout de suite, le portable sonne. « Je… Je reviens » dit Beth à un Dean un brin désabusé. « Nos clients veulent être livrés ce soir… » lui fait savoir Rio. « Pas demain ! Ce soir ! ». Autrement-dit, assister à la danse des singes des morceaux ne fait plus partie du programme. « Ils dorment, on livre » récapitule Rio. « Et si ce n’est pas le cas, on trinque ».
À force d’essayer d’être la plus parfaite des mamans et la plus parfaite des dealeuses, Beth risque de se perdre sérieusement en cours de route. Pour autant, et comme le dit Ruby, Beth a toujours été là pour celles qu’elles aime. Ses enfants, bien sur, mais aussi sa soeur et sa tendre amie. Comment voulez-vous que Ruby trahisse une telle personne ? Je refuserait d’y croire jusqu’au bout ! Un autre focus que j’ai apprécié est celui sur Annie. Depuis qu’elle a dit la vérité à Sadie, comme quoi elle était celle qui avait couché avec son père dans le dos de Nancy, le lien de confiance s’est brisé. Faut-il à chaque fois dire la vérité ou est-ce parfois nécessaire de la cacher en attendant le bon moment ? Dans le cas de Annie, elle aurait dû attendre que son fils grandisse un tant soit peu. Et est-ce une bonne idée de culbuter le nouveau manager de son taf, Noah ? Oui, il est sympa ! Mais tout de même, sur le lieu de travail. Allez, la suite ! Être riche comme Crésus ne suffit pas pour être heureuse. Toutefois, il s’agit d’un coup de puce non négligeable. Qui plus est la société où l’on vit.
