« Que se passe t-il ? » demande Beth Boland à I’agent Turner. « N’auriez-vous pas remarqué il y a peu la présence d’une personne étrange ? Qui, comment dire, détonnerait avec le reste du voisinage ». Ok ! Ça craint… Faut-il vraiment initier l’opération « Blanchiment d’argent » avec le FBI aux aguets ? Pour Annie Marks, cela ne fait aucun doute ! Il lui faut les meilleurs avocats de l’état pour conserver la garde de Sadie. Qui plus est, Rio a déjà dépêché ses hommes afin qu’ils remettent de l’argent sale à nos trois copines… Autrement-dit —> « Vous êtes dans le biz ». Plus moyen de faire marche arrière ! À moins de vouloir des problèmes avec le FBI…et avec Rio. […] « On peut le faire, les filles ! » assure Beth à ses amies. « Le système est viable ! L’argent sale et l’argent propre seront reconnus facilement » dit-elle en montrant des élastiques rouges/verts. « Et on ne se fera choper par personne ! Car nous ne sommes que trois femmes en train de dilapider leur argent en shopping ! ». F*ck yeah !
Hm… Le simple fait de payer en liquide des commandes de 4000 dollars EST suspect ! Même si les filles font en sorte de varier les magasins. .. Quoiqu’il en soit, l’écriture de Good Girls est effectivement très semblable à celle de Desperate Housewives. À savoir toutes sortes de rebondissements peu ou prou improbables qui permettent de pimenter l’intrigue. Mais là où, en 2018, DH aurait fini par me lourder avec son format +20 épisodes par saison, Good Girls n’en fait que 10 ! Et ça, ça change tout ! Les scénaristes sont obligés d’aller à l’essentiel et, en l’occurence, ça fonctionne ! L’argent Turner est pour l’instant endormi. Beth se rapproche dangereusement de Rio. Son « mari », Greg, continue de jouer les fausses victimes. Et Annie vient de se venger d’un Greg-bis.
Mais l’épreuve la plus marquante aura sans nul doute été celle de Ruby avec sa petite Sara. Laquelle refusait de prendre ses pilules par crainte de ruiner ses parents… Ce qui lui a valu de faire une crise. En espérant qu’il s’agisse de la dernière. Dire que des enfants aussi malades que Sara existent dans la vraie vie. Et cette fois-ci, Maman ne peut pas blanchir de l’argent pour faire en sorte que sa fille ait une enfance normale. D’autant plus aux États-Unis où le système de protection sociale est quasi-inexistant malgré les efforts d’Obama. Mener une vie normale ne paye pas suffisamment pour être heureux. Voilà le triste constat que l’on peut tirer de Good Girls et de bien d’autres séries. Espérons que les filles aient le droit à leur Happy Ending ! Contrairement à un certain Walter White, elles ont un bon fond et méritent d’être riches comme Crésus. Gogogo !
