De nos jours, une femme peut tout faire —> PDG ! Médaillée d’or olympique ! Juge à la Cour Suprême ! Le Plafond de Verre est enfin brisé et, fichtre, qu’est-ce que ça fait du bien ! […] « Maman ! Je peux rester à la maison aujourd’hui ? ». « Personne ne reste à la maison ! ». « Je crois que je suis malade ». « Ha… » soupire Beth Boland. « Tu as mal où ? » demande t-elle à son fils. « À la rate ». « C’est bien d’être précis mais pas à ce point ». « Allez, en route ! » annonce Mr. Bolland. « C’est du thon » l’informe Beth en lui confiant son sac-déjeuner. « Garde-le au frigo ». « Hm » se contente de répondre Dean avec un sourire idiot. […] « Je t’aime, Sadie » confie Annie Marks à sa fille. « Je peux avoir de l’argent pour le déjeuner ? ». « Ha… Ils t’ont encore racketté ? Tu leur as passé quoi, un billet de 20 ? ». « Petit prix à payer pour qu’ils ne me cassent pas la figure ». Oui. Le Plafond de Verre est brisé…
Braquer un supermarché parce que la vie, c’est de la merde ? Pourquoi pas ! Tant qu’on ne se fait pas griller bêtement par le directeur psychopathe-pervers de la supérette. N’est-ce pas, Annie ?! Mais regardons le coté positif —> Ça a permis de se débarrasser du déchet en le tuant ahahah. Merci Beth qui, après s’être fait tromper par son mari et menacée de mort par un gang latino, n’avait pas du tout envie de laisser un porc violer sa copine. Je ne m’attendais pas à ce cliff de fin ! Autrement, j’aurais déclaré que ce premier épisode de Good Girls fut sympathique sans plus. Là, je commence à entrer dans l’histoire ! Même si l’écriture m’a l’air prévisible et prompte aux facilités scénaristiques.
Mais pourquoi pas ? Tout ce que je demande, c’est une série divertissante ! J’ai d’ailleurs ressenti des vibes à la Desperate Housewives derrière ce trio de copines au triste quotidien. Mais n’est-ce pas là le reflet de la société américaine ? Vivre à crédit. Ne pas pouvoir compter sur un système de protection social. Se faire tromper par un mari moche et ingrat. Avoir le sentiment d’être ignorée. Se sentir comme une moins que rien. Des sentiments communs à tous mais que l’on peut facilement décupler dès qu’on a la « malchance » d’être née femme. Voilà pourquoi je compte sur Good Girls pour contribuer à briser ce fameux Plafond de Verre ! Pour l’heure, celui-ci persiste à creuser les écarts Homme/Femme. Et, en 2018, ça en est ridicule. Allez, les filles ! Saisissez-vous de votre Happy Ending !!!