Arf. Depuis environ une semaine, Ghibli fait face à une polémique qui, une fois le contexte pris en compte, ne pouvait qu’éclater. Mais revenons un peu en arrière —> Suite à l’énième retour de Hayao Miyazaki dans le giron Ghibli, le réalisateur légendaire réalise vite que son staff est en sous-effectif. D’où la nécessité d’embaucher une dizaine d’animateurs compétents et prêts à « vivre l’enfer » ! Miyazaki étant particulièrement exigeant lorsqu’il s’agit de mettre en oeuvre l’une de ses créations. Seulement voilà, il y a un hic —> Le salaire u_u Soit 450 dollars par semaine et 1800 dollars au mois ! En somme –> Rien du tout comparé au niveau de vie japonais ! Sans compter la qualification requise pour être animateur ! Dans un Miyazaki, bordel !! Malheureusement, plusieurs facteurs ont, au fil des années, contribué à une baisse des salaires au sein de l’industrie anime. À commencer par une sur-production qui a incité les studios à payer de moins en moins les animateurs ! Ces derniers étant en sur-nombre malgré l’offre conséquente.
Pour ne rien arranger, les budgets sont de plus en plus raccourcis et de même pour les deadlines. Ce qui aboutit parfois à une baisse de qualité dans dessins. Ne parlons pas de la motivation des animateurs qui, avec un tel salaire de misère, fleure le ras-des-pâquerettes. Vous l’avez compris —> Nous ne parlons pas d’une crise affectant seulement Ghibli. Nous parlons d’une crise affectant TOUT le marché de l’anime ! Et malgré la discrétion légendaire des Japonais à ne pas évoquer leurs problèmes, il arrive un moment où trop, c’est trop ! Les demandes de candidatures émises par Ghibli sont la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ._. En espérant que ce soit pour le mieux ! Quitte à avoir moins d’anime pour plus de qualité et des animateurs mieux payés. Dites-vous qu’un storyboardeur US gagne 4 fois plus !! Heureusement, tout n’est pas noir pour les animateurs puisque ceux-ci bénéficient d’une bonne assurance sociale/chômage pourvue par le gouvernement ! Conscient de l’importance des anime au Japon… Mais ça ne suffit plus !