Heureusement qu’il existe des associations telles que L214 pour dénoncer ce genre de barbarie. Il s’agit d’ailleurs de la même asso qui avait filmé clandestinement des images d’une cruauté infâme dans l’abattoir d’Alès. Ce qui avait précipité sa fermeture et la mise en place d’une enquête pour « Cruauté et mauvais traitements envers les animaux ». Ici, rebelote sauf qu’il s’agit cette fois-ci d’un abattoir certifié bio. À savoir que la production est issu d’une agriculture dite « biologique », locale et respectueuse du bien-être animal. En réalité, le manque quasi-total d’audit fait que ces normes ne sont pas du tout respectées.
Et plus généralement, j’ai l’impression que la totalité des abattoirs en France ne sont jamais contrôlés. Ce qui signifie que ce genre d’actes de torture peut très bien se reproduire dans n’importe quel établissement lié à l’industrie de la viande. Quant aux dégénérés responsables des dits-actes (ce déchet qui s’amuse à électrocuter des bovins par exemple), leur place n’est pas dans un abattoir mais dans un hôpital psychiatrique. Voire en prison. Quoiqu’il en soit, voilà encore une raison de privilégier une alimentation sans viande sur le moyen/long terme. En attendant, il serait de bon ton qu’une commission parlementaire se penche sérieusement sur le sujet.
.@natacha_harry : « Il n’y a aucune raison que des êtres humains fassent subir de tels sévices à des animaux »#LGDM https://t.co/7Zi2tT3So9
— Le Grand Direct (@LGDM_Officiel) 23 Février 2016