« Après ce changement, je ne ferai plus partie de l’entreprise, une nouvelle stratégie aura pris le contrôle ». Ou comment constater amèrement la prise de contrôle de sa propre boite par une société qu’on abhorre et à l’éthique foncièrement opposée à la sienne. Voilà pourquoi ile ne faut jamais vouloir grandir plus vite que de mesure en faisant appel aux marchés financiers et, se faisant, à la main mise d’investisseurs sur votre capital ! Lesquels n’auront alors qu’un seul objectif —> faire du rendement sur le court-terme et cela de la manière la plus drastique possible. Qu’il s’agisse de licencier à tour de bras ou de renier la valeur artistique/humaine du secteur dans lequel on détient des parts. Ici, en l’occurence, le jeu vidéo mobile. Certains diront que Gameloft faisait des jeux nazes depuis un bon moment mais c’est un autre débat !
Surtout :les frères Michel et Yves Guillemot sont tombés sur le pire actionnaire carnassier qui soit –> Vincent Bolloré. Lequel a tôt fait de posséder à vitesse grand V le capital de Gameloft jusqu’à en détenir 90%. Ainsi Michel Guillemot, président de Gameloft, n’a pu qu’attester de sa minorité au sein de sa boite et s’est résigner à donner sa démission. N’ayant pas la même vision du jeu vidéo que Bolloré. Forcément, ce dernier n’en a RIEN à cirer <_< Prochaine cible ? Ubisoft ! Sachant que son président, Yves, a promis de tout faire pour qu’un tel scénario ne se reproduise plus. Mais en a t-il encore la possibilité ?