Cela commence à devenir une triste habitude mais, depuis l’affaire du Connecticut, de nombreux cas d’homicides sont relayés par les médias à travers les États-Unis. Dernier exemple en date : l’attaque à l’arme à feu d’un collège situé au sud d’Atlanta (Géorgie). Aucun mort mais une professeur blessée à la jambe et un élève à la nuque : la balle a traversé mais n’a heureusement atteint aucun tissu vital.
Depuis, le collège ainsi que l’école primaire et le lycée situées aux alentours ont été fermés et placés sous surveillance policière. Les élèves sont quant à eux chez leurs parents depuis leur évacuation dans une église à proximité. Un suspect a été arrêté et mis en détention mais on ne sait toujours pas s’il a quelque chose à voir dans la fusillade.
Fait inquétant : le collège Price Middle School bénéficie de bornes de détection de métal à l’entrée de ces portes. Comment l’assaillant s’est-il donc débrouillé pour avoir une arme sur lui ? Des questions qui restent pour le moment sans réponses. Autre affaire similaire mais s’étant terminée de manière beaucoup plus dramatique : une majorette de 15 ans, Hadiya Pendleton, tuée par une balle perdue dans un parc du South Side de Chicago. Elle qui avait assuré un jour le spectacle devant le président Obama et qui avait toute la vie devant elle.
Le drame est arrivé lorsque elle et ses amies discutaient tranquillement et qu’un homme a fait irruption en ouvrant le feu. Plusieurs policiers soupçonnent le tireur d’appartenir à un gang : Chicago (et notamment la partie basse) devenant de plus en plus une zone de non-droit où la violence urbaine est quotidienne (24% de meurtres en plus par rapport à l’année dernière). Et pourtant les contrôles d’armes à feu sont particulièrement sévères à Chicago mais on a l’impression que les gangs, quoiqu’il arrive, parviennent à mettre la main sur ces objets de la mort. Espérons que la loi de restriction des armes à feu voulue par Obama réussisse à empêcher ce genre de drames.