« L’anniversaire du Rat est un évènement particulièrement important pour les Soma… » fait savoir la régente à la mère de Yuki. « Pas seulement pour Akito-san mais pour tous ses prédécesseurs ». « Il n’empêche… » tempère la femme au regard de pierre. « Yuki est souvent malade et notre chef pourrait s’en lasser ». « Ne vous préoccupez pas de cela ! Le lien entre Dieu et les Membres du Zodiaque est incommensurable ». *Tousse* *Tousse* « Yuki… » s’agace la matrone. « Ne t’avise surtout pas de tousser devant Akito-san ! Ni quoi que ce soit d’embarrassant ! ». « Dé… Désolé ! ». Mais à peine le petit garçon eut croisé le regard de son supérieur que les larmes firent leur apparition. Incontrôlables et remontant d’une source aussi profonde que la nuit des temps. Les Attirances Répulsives.
Akito est donc capable de pleurer, lui-aussi. On commençait à avoir des doutes ! Nous apprenons également que ses crises de colère étaient jadis moins importantes que celles d’aujourd’hui. « Puis, un jour… » se rappelle Yuki. « Akito est devenu fou ». Persuadé de vivre au sommet de ténèbres dont la seule échappatoire était de condamner les treize animaux à ses cotés. À cet égard, je trouve intéressant le fait que Yuki ait été jaloux de Kyo parce qu’il se trouvait sans cesse exclu des réunions. L’un était prisonnier de l’intérieur et souhaitait rejoindre l’extérieur. L’autre était prisonnier de l’extérieur et souhaitait rejoindre l’intérieur. Quelle ironie que le Rat et le Chat aient commencés à se détester pour des malheurs opposés ! Là, encore, les attirances répulsives étendent leur emprise néfaste. Manque de clarté. Manque de communication. Souffrance perpétuelle. « Tu devrais disparaitre de ce monde ! » lança Kyo lors de sa première rencontre avec Yuki. Convaincu qu’il était le responsable de l’exclusion du chat. « Personne ne t’aime. Tout le monde te déteste » ne cessa de répéter Akito. Et puis surgit cette première rencontre du destin entre Tohru et Yuki. « À ce moment, je réalisa qu’au moins, à un certain moment de mon existence, quelqu’un d’autre avait besoin de moi ». Et cette seule pensée suffit pour trouver le courage de continuer d’avancer. Quitte, en l’occurence, à faire d’une précieuse amie sa mère de substitut.
