« Whoaaa… » s’extasie Tohru alors qu’elle, Yuki et Hatori contemplent un lac depuis l’une des résidences secondaires de la Famille Soma. « C’est trop beau ! ». « Les lacs sont-ils si spéciaux ? » s’interroge Hatori. « Voui ! » répond la belle. « C’est la première fois que j’en vois ! ». « Huhuhu… » pouffe Shigure de son coté. « Vous ferez moins les malins lorsque Jason aura fait son apparition ! ». « Jason ? » demande Kyo. « L’ours de la forêt ! Grand dadet ! ». « C’est un ours d’occident ? » s’interroge béatement Tohru-kun. « Honda-san… » commence à vouloir changer de sujet Yuki avant de se rétracter. Que se passe t-il ? Depuis qu’ils ont rendu hommage à la mémoire de sa mère, Yuki et Kyo agissent très bizarrement à son encontre. « Partez vous promener près du lac avec Tohru » leur propose Shigure. Voilà qui leur changera les idées ! Après tout, la Golden Week, cette série de 4 jours fériés concentrés sur une semaine au Japon, n’est-elle pas l’opportunité de souffler un bon coup ? « Allez ! Envolez-vous, les marmots ! ». Et que jeunesse se fasse. En espérant que Jason ne soit pas dans les parages…
Le fait que Ayame ait décidé de ne pas accompagner Tohru X Yuki X Kyo montre qu’en dépit des apparences, celui-ci sait se retirer quand il le faut (n’essayez même pas de penser à ce que je pense). La présence de Honda-kun aux cotés de la souris et du chat leur est on- ne-peut-plus vital en ce moment. Plus elle est présente, plus leurs coeurs meurtris se réparent petit à petit. Bien sûr, il restera toujours des brisures mais au moins l’envie de vivre continuera t-elle d’être présente. Il serait bon que le même phénomène se produise à l’encontre de Hatori-san. Maintenant que Kana, son ancienne compagne, l’a oublié et s’est mariée. Qui aurait cru que la demoiselle d’honneur soit Mayuko Shiaraki ? A.k.a. la professeure principale de nos trois garnements et ex-copine de Shigure-san ! Elle l’a plaqué au bout d’un mois lorsqu’ils étaient à l’université, ahahah. Enfin ! Cet épisode de la Golden Week m’a fait comprendre à quel point la nécessité d’avancer tout en embrassant la douleur des blessures passées est vitale. Après tout, quel choix avons-nous autre que celui-ci ?