« C’est pas notre faute on savait pas » entend t-on dire un peu partout de la bouche des officiels du numéro 1 des surgelés en France. On aurait envie de leur dire « Bah c’est bien beau mais il n’empêche qu’on a mangé du cheval ». Enfin, cette fraude complexe, et qui trouve son origine en Roumanie, devrait au moins avoir le mérite d’initier un meilleur étiquetage des produits alimentaires français.
Notamment, c’est l’ensemble des filières d’abattage et de distribution des viandes bovines/poissons qui devraient être (vraiment) audités au sein de l’industrie agroalimentaire. Parce que clairement il y a un problème en ce qui concerne les produits transformés et ce n’est pas la plainte contre X déposée par Findus qui résoudra les choses (même si elle permettra de s’assurer de leur innocence dans l’affaire -ou pas-).
Il va donc falloir assurer une bien meilleure traçabilité et transparence des fournisseurs afin que ne se reproduisent plus ce genre d’histoires. Mais déjà, pourquoi du cheval ? Tout simplement parce que le cours de la viande de cheval est au plus bas et qu’elle revient donc bien moins chère à la revente que de la viande de bœuf. Oui.
Surtout en Roumanie où les chevaux ont de moins en moins d’utilité pour les paysans depuis qu’une loi interdit de voyager en calèche. Résultat : autant les vendre à Findus. Quoiqu’il en soit, cette histoire a le mérite de nous faire réaliser d’une chose : non, nous ne pouvons pas être sur à 100% de ce qu’il y a dans notre assiette. Sauf pour les hormones et autres OGM ça au moins on sait. Ouf.