Cela fait tellement longtemps que la famille Lambert se déchire. Et pourtant, cette décision semble avoir un arrière-goût amer tant pour les parents de Vincent que pour son épouse et ses frères/soeurs/neveux. D’un coté, un parti pris pro-vie, de l’autre, un combat pour respecter la volonté de Vincent à mourir dignement. Problème : il n’a jamais fait part de ses voeux à écrit et c’est pour cette même raison que, depuis son accident de scooter en 2008, une bataille judiciaire éreintante à tous les niveaux a été engagée.
Mais désormais, le sort de Vincent semble enfin être scellée malgré les suppliques des avocats des parents déclarant à qui veut l’entendre que « Le combat ne fait que commencer ». Pourtant, maintenant que la Cour Européenne des Droits de l’homme a confirmé l’arrêt des soins, lequel s’inscrit dans une précédente décision émise par le Conseil d’Etat en juin 2014, je vois mal comment Vincent Lambert ne pourrait pas être débranché. Et après 7 années de végétation, il serait probablement temps.