Elle a 19 ans et vient de supprimer ses comptes Facebook/Twitter de 500.000 abonnés chacun. Seul compte à avoir survécu ? Son Instagram (712.000 abonnés) qu’elle a, pour l’occasion, transformé en tribune contre la superficialité extrême des réseaux sociaux. Tout en supprimant, au passage, plus de 2000 photos ._. Parce qu’il faut savoir que Essena O’Neil fait partie de ces « stars » d’Internet dont chaque publication sur Fb/Insta/Twitter récolte des dizaines de milliers de likes. « Ça fait rêver n’est-ce pas ? Et bien il est là, le problème ».
Devenue famous à partir de 15 ans seulement, Essena a fait ce que toutes les jeunes filles de son âge font afin de continuer à plaire. Ventre rentré, rembourrage au niveau de la poitrine, fausses postures de Yoga avec la citation qui va avec, faux sourire et, bien sur, toutes sortes de posts sponsorisés par des marques et payés de $400 à $2000 chacun. En résumé, Essena était devenue une vitrine publicitaire à elle seule. Son premier client ? Elle-même.
« J’ai fait un burn-out. Je n’en pouvais plus de poster des photos qui ne correspondaient en aucun cas à celle que j’étais vraiment. Tout était calculé, tout était pensé pour plaire au plus grand nombre. Le culte de la minceur, le culte de la beauté, la sexualisation d’un corps de 16 ans, l’addiction à nos écrans. J’étais collé sur mon iPhone H24, même quand je sortais dehors, je regardais mes commentaires, mes likes, et je pensais à la nouvelle photo. Je n’étais plus Essena, j’étais un produit ». Après, de là à supprimer ses comptes Fb/Twitter (elle a quand même gardé Insta ahah), il ne faut pas non plus aller dans l’extrême opposé. La clé reste et restera l’équilibre entre ce qu’on veut bien montrer et ce qu’on est vraiment. Nul doute que Essena, avec cette nouvelle mentalité, y parviendra tôt ou tard.
