C’est à un navrant retour de 30 ans en arrière auquel vient d’assister l’Espagne : un projet de loi, restreignant drastiquement les droits à l’avortement, a été adopté par le gouvernement du président Mariano Rajoy. Alors que, depuis 2010, il était possible d’avorter jusqu’à 14 semaines (22 si le foetus est malformé), la loi actuelle supprime ces deux possibilités.
De fait, il ne sera possible d’avorter que si l’accouchement représente un grave danger physique/psychologique pour la femme ou bien encore si cette dernière a été victime d’un viol. Comme quoi, rien n’est jamais acquis. Et particulièrement quand ça concerne le droit des femmes : peu importe qu’il s’agisse d’un pays dit développé comme l’Espagne. En passant, sachez qu’en Irlande, à Malte, et à Andorre, il est interdit d’avorter même en cas de viol.